Gérard
Glorifet
La sérénité est au cœur des inspirations de Gérard Glorifet ; aux antipodes de l’acédie des nuits mélancoliques et des glauques indifférences. Peinture onirique -plus surnaturaliste que surréaliste- baignée de tendresse, d’empathie et de bienveillance, qui recompose le monde et éveille de multiples interprétations de ce qui nous entoure.
Son œuvre est un vagabondage de l’esprit sur les chemins de l’imagination ; malicieuse sans être badine mutine sans être puérile. Avec ses œuvres douces et colorées qui s’ouvrent à la lumière, les cieux les plus maussades ne peuvent que s’abeausir.
Gérard n’aime pas la routine, il préfère varier les plaisirs et se confronter aux techniques picturales : son travail est un état d’esprit pas une école. Qu’il illustre les Fables de La Fontaine, raconte Venise ou Saint Leu, interroge le Beau Dieu de la cathédrale d’Amiens ou Marie Sans Chemise, c’est la même rêverie du « Zweite Welt » ( le deuxième monde des romantiques allemands) dans laquelle chacun peu se laisser aller pour percevoir les facettes d’un autre monde, fantasmagorique, insaisissable et qui touche à l’indicible.